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African Journal of Food and Nutritional Sciences

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Volume 2 No. 2 July 2002
ABSTRACTS

BIOTECHNOLOGY CAN IMPROVE FOOD SECURITY IN AFRICA

John M. Omiti* [1], Rosemary N. Chacha1 and Mosoti S. Andama [2]

ABSTRACT

By the year 2025, 83% of the expected global population of 8.5 billion will be living in developing countries. The capacity of global resources and technologies to satisfy the demands of this growing population for food and other agricultural commodities is not assured. In 25 years, Africa's population is projected to increase to 1.3 billion, bringing about intense interest in Africa's agricultural and economic performance, and the potential impact of biotechnology on the economy and the welfare of the continent. Under Trade-Related Intellectual Property Rights (TRIPS), most processes and many products of biotechnology research are patentable. African countries generally have weak national scientific infrastructure and capacity to innovate and patent new materials as well as enforce biosafety requirements. In order for countries to access biotechnology products or technologies, it will become increasingly important to have policies and procedures on intellectual property rights in place at the national and institutional levels. In view of the extent of the collaborative international programs taking place, strong local partners are required to expedite the adaptation of technologies and materials that are developed through collaborative research. Lack of biotechnological innovations or their limited diffusion by farmers has increased the technological gap with developed countries. Biotechnology will affect even the most isolated villages in various ways. It will neither be wise nor justified for African countries not to effectively participate in this revolution and fight for gaining some of its expected advantages. The current policy indifference will not help our farmers.

Key words: biotechnology, patent, global, agriculture, genetically modified (GM), transgenic, biosafety, food security

LA BIOTECHNOLOGIE PEUT AMÉLIORER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN AFRIQUE

RÉSUMÉ

D'ici l'an 2025, 83% de la population mondiale prévue à 8,5 milliards vivront dans des pays en développement. La capacité des ressources et des technologies mondiales de satisfaire les demandes de cette population croissante en matière d'alimentation et d'autres ressources agricoles n'est pas assurée. Selon les projections, dans 25 ans la population de l'Afrique augmentera de 1,3 milliards et s'accompagnera d'un intérêt intense aux performances agricoles et économiques de l'Afrique, ainsi que l'impact éventuel de la biotechnologie sur l'économie et le bien-être du continent. D'après les Droits de Propriété Intellectuelle en matière de Commerce (TRIPS), la plupart des procédés et des produits de la recherche en biotechnologie sont brevetables. En général, les pays africains ont des infrastructures scientifiques faibles au niveau national et de faibles capacités d'innover et de breveter de nouveaux produits et de mettre en vigueur les exigences de la prévention des risques biotechnologiques. Pour que ces pays aient accès aux produits ou aux technologies de la biotechnologie, il deviendra de plus en plus important d'avoir en place des politiques et des procédures sur les droits de propriété intellectuelle aux niveaux national et institutionnel. Etant donné l'ampleur des programmes internationaux de collaboration qui sont introduits, des partenaires locaux solides sont nécessaires pour expédier l'adaptation des technologies et des produits qui sont mis au point à travers une recherche conjointe. Le manque d'innovations biotechnologiques ou leur diffusion limitée de la part des agriculteurs ont élargi l'écart technologique par rapport aux pays développés. La biotechnologie affectera même les villages les plus isolés de plusieurs manières telles que celles associées à la baisse de la production et des coûts des transactions. Il ne sera ni sage ni justifié pour les pays Africains de ne pas participer efficacement à cette révolution en vue de lutter pour gagner certains des avantages qui en sont attendus au lieu de l'indifférence de la politique actuelle.

Mots clés: Biotechnologie, breveter, mondial, agriculture, génétiquement modifiés (GM), trans-génique, prévention des risques biotechnologiques, sécurité alimentaire

MITIGATING FAMINE IN SOUTHERN AFRICA - WHAT HAVE WE LEARNED FROM THE PAST?

Ashwin Bhouraskar* [3] and Suresh Babu1

ABSTRACT

Famine continues to threaten the livelihoods of many sub-Saharan Africans. Presently, six countries of southern Africa: Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Zambia and Zimbabwe, are threatened by famine due to low output in the staple crop maize. Policy lessons learned from studies conducted by the International Food Policy Research Institute (IFPRI) on famine mitigation efforts in sub-Saharan Africa can be instructive in developing measures to remove the threat. Famine mitigation must be seen in terms of three goals or phases: immediate relief, recovery and short-term development. This paper presents policy options for each of these phases, including food aid, labor-intensive employment programs, public-private partnerships, agricultural input transfers and institution building. Interventions must be combined and sequenced for an overall strategy to be effective. Certain broader goals, such as governance, are also essential to consider for long-term famine prevention and food security. The paper examines a range of issues: 1) the causes of famines, the time frame for various policy measures and the criteria for choosing interventions, (2) interventions for immediate relief, (3) measures to help affected households recover from famine, (4) the development of technological, policy and institutional foundations for stepping out of famine and attaining food security, (5) how interventions should be combined and sequenced, and (6) several overarching issues that should be considered for famine mitigation and prevention.

Keywords: famine, southern Africa

ALLÉGER LA FAMINE EN AFRIQUE AUSTRALE - QU'AVONS-NOUS APPRIS DU PASSÉ?

RÉSUMÉ

La famine menace sans cesse les moyens de subsistance de nombreux africains au sud du Sahara. A présent, six pays de l'Afrique australe, à savoir le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe, sont menacés de famine à cause de la production insuffisante de l'aliment de base qui est le maïs. Les enseignements d'ordre politique tirés des études menées par l'Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires en matière d'initiatives visant à alléger la famine en Afrique sub-saharienne peuvent être instructifs dans l'élaboration des mesures de lutte contre cette menace. L'allègement de la famine doit être perçu en terme de trois buts ou phases, aide humanitaire immédiate, redressement et développement à court terme. Ce document présente des options de politique pour chacune de ces phases, notamment l'aide alimentaire, des programmes d'emploi intensif, des partenariats entre les secteurs public et privé, des transferts d'intrants agricoles et la construction d'institutions. Les interventions doivent être combinées et mises en séquences pour qu'une stratégie globale soit efficace. Certains buts plus élargis, comme la gouvernance, sont également essentiels et méritent d'être considérés en vue d'une prévention de famine et d'une sécurité alimentaire de long terme. Ce document examine une gamme de questions: 1) les causes des famines, le temps nécessaire pour les différentes mesures politiques et les critères de sélection des interventions, (2) les interventions d'aide humanitaire immédiate, (3) des mesures pour aider les ménages affectés à se rétablir de la famine, (4) la mise au point de fondations technologiques, politiques et institutionnelles permettant de se libérer de la famine et atteindre la sécurité alimentaire, (5) comment les interventions devraient être combinées et mises en séquences, et (6) de nombreux problèmes généraux qui devraient être considérés pour alléger et prévenir la famine.

Mots clés: famine, Afrique australe

QUALITY AND SAFETY ASSESSMENT OF FOODS DERIVED BY MODERN BIOTECHNOLOGY AND THEIR INTERNATIONAL REGULATION*

John R. Lupien [4]

ABSTRACT

Biotechnology has a long history of use in food production and processing. It represents both traditional breeding techniques and the latest techniques based on molecular biology. The increasing development of genetically modified organisms is accompanied by the need for all-necessary controls related to their testing, relevance, use and cross-border movements. Adequate national legislation is necessary to protect the environment, biodiversity, and human health. There is also need to consider how to carry out adequate levels of risk management of genetically modified organisms in the products, mechanisms and instruments for application and control of biotechnology. This paper discusses the work done at the international level to assure the quality and safety of foods derived from modern biotechnology. It explores the code of conduct for biotechnology as it affects the conservation and use of plant genetic resources. Particular biotechnology-related issues have been considered by a series of FAO/WHO expert consultations and workshops. Emphasis is placed on generic work done at the United Nations level on the 1992 Convention on Biological Diversity and the accompanying Cartagena Protocol on Biosafety, and more specific work on food and agriculture aspects carried out by the Food and Agriculture Organisation on the UN (FAO), often performed jointly with the World Health Organisation and The International Atomic Energy Agency (IAEA). The paper also gives a brief history and scope of the Codex Alimentarius Commission as regards biotechnology and food safety, and implementation of the Joint FAO/WHO food standards. Also explained are Codex Committees such as the Codex Committee on Food Labelling, and the Codex Committee on Food Certification and Inspection Systems, and the interrelationship between FAO/WHO Codex Alimentarius Commission, the World Trade Organisation and International Plant Protection Convention (IPPC).

Key words: biosafety, genetically modified organisms, food quality and food safety

EVALUATION DE LA QUALITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES ALIMENTS DÉRIVÉS AU MOYEN DE LA BIOTECHNOLOGIE MODERNE ET LEUR REGLEMENTATION INTERNATIONALE

RESUME

La biotechnologie a une longue histoire par son utilisation dans la production et le traitement alimentaires. Elle représente aussi bien les techniques traditionnelles d'élevage que les techniques les plus récentes basées sur la biologie moléculaire. Le développement croissant d'organismes génétiquement modifiés s'accompagne du besoin de tous les contrôles nécessaires liés à leur test, leur pertinence, leur utilisation et leurs mouvements trans-frontières. Une législation nationale adéquate est nécessaire pour protéger l'environnement, la diversité biologique, et la santé humaine. Il faut également considérer comment mettre au point des niveaux adéquats de gestion des risques des organismes génétiquement modifiés dans les produits, des mécanismes et des instruments d'application et de contrôle de la biotechnologie. Ce document expose le travail fait au niveau international en vue d'assurer la qualité et la sécurité des aliments dérivés de la biotechnologie moderne. Il explore le code de conduite en matière de biotechnologie étant donné qu'elle affecte la conservation et l'utilisation des ressources génétiques végétales. Les questions particulières qui ont trait à la biotechnologie ont été considérées à travers une série de consultations et d'ateliers des experts de la FAO/OMS. Un accent particulier est mis sur le travail générique fait au niveau des Nations Unies dans le cadre de la Convention de 1992 sur la Diversité Biologique et dans le cadre du Protocole de Cartagena qui l'accompagne sur la Prévention des Risques Biotechnologiques, ainsi que le travail plus spécifique sur les aspects de l'alimentation et de l'agriculture accompli par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), souvent effectué conjointement avec l'Organisation de la Santé Mondiale et l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). Ce document donne également une brève historique et un champ d'action de la Commission Codex Alimentarius en ce qui concerne la biotechnologie et la sécurité alimentaire et la mise en oeuvre des normes alimentaires conjointement par la FAO et l'OMS. Les Comités Codex, qui sont le Comité Codex sur l'étiquetage des produits alimentaires, et le Comité Codex sur les Systèmes de Certification et d'Inspection Alimentaires et l'interrelation entre la FAO/OMS, Codex Alimentarius Commission, l'Organisation Mondiale du Commerce et la Convention Internationale sur la Protection des Plantes (IPPC), sont également expliqués.

Mots clés: Prévention des Risques Biotechnologiques, Organismes Génétiquement Modifiés, Qualité de la nourriture et Sécurité Alimentaire.


Footnotes

[1] *Corresponding author Email: [email protected]

Institute of Policy Analysis and Research (IPAR), Nairobi - Kenya

[2] Ministry of Agriculture and Rural Development, Nairobi - Kenya

[3] *Corresponding author Email: a.bhouraskar.cgiar.orgInternational Food Policy Research Institute (IFPRI), 2033 K Street, N.W. Washington D.C. 20006, U.S.A.

[4] Adjunct Professor of Food Science, Department of Food Science, University of Massachusetts, Amherst, Massachusetts, and Former Director, Food and Nutrition Division, Food and Agriculture Organization of the United Nations. Email: [email protected]

* The original version of this paper was prepared in collaboration with Dr. Mungi Sohn, former FAO associate expert

 

 

 

PLANT BIOTECHNOLOGY: PERSPECTIVES FOR DEVELOPING COUNTRIES BETWEEN 2002 AND 2025

Manfred Kern [1]

ABSTRACT

In the first 30 years of the 3rd millennium, the global demand for food will double. In order to produce enough food and to ensure good harvests, farmers everywhere in the world need a reliable source of good-quality seed. Access to improved seeds, adapted to local conditions, will be the key to achieving sustained intensification of food production. Crop improvement by means of biotechnology has now become a reality. The “globalisation of biotechnology” is underway. Although the potential of biotechnology is now quite well known, and indeed was advocated in Agenda 21 as early as 1992, progress in the development, realization and utilization of genetically modified crops in many developing countries is far too slow. By reorganizing plant DNA resources, it will be possible to improve the carrying capacity of the Earth. Innovative and vigorous forms of public-private collaboration are required if the benefits of modern biotechnology are to be brought to all of the world's people; incentives are needed to encourage commercial research companies to share with the public sector more of their capacity for innovation. “Making New Technologies Work for Human Development” [1] will be a sustainable guideline for responsible people shaping our future, because: “Mankind is at the Crossroads”.

Key words: food, transgenic plants, functional genomics, biotechnology strategy, scientific apartheid, technology transfer, private-public partnership

LA BIOTECHNOLOGIE VEGETALE: PERSPECTIVES D'AVENIR DES PAYS EN DEVELOPPEMENT ENTRE 2002 ET 2025

RÉSUMÉ

Au cours des 30 premières années du 3ème millénium, la demande mondiale en nourriture va doubler. Pour produire assez de denrées alimentaires et assurer de bonnes récoltes, partout dans le monde les agriculteurs ont besoin d'une source sûre de semences de bonne qualité. L'accès à des semences améliorées, adaptées aux conditions locales, sera la clé pour atteindre une intensification soutenue de la production alimentaire. L'amélioration des denrées alimentaires au moyen de la biotechnologie est devenue maintenant une réalité. La “mondialisation de la biotechnologie” est en cours. Bien que le potentiel de la biotechnologie soit maintenant assez bien connu, car en effet il a fait l'objet de plaidoyer dans Programme 21 en 1992, le progrès dans l'élaboration, la réalisation et l'utilisation des denrées génétiquement modifiées dans beaucoup de pays en développement est beaucoup trop lent. En réorganisant les ressources végétales d'ADN, il sera possible d'améliorer la capacité de la terre de les porter. Des formes novatrices et vigoureuses de la collaboration entre les secteurs public et privé sont indispensables afin que les avantages de la biotechnologie moderne soient à la portée de toute la population du monde entier; les stimulants sont nécessaires pour encourager les entreprises de recherche commerciale à partager davantage avec le secteur public leur capacité d'innovation. “Making New Technologies Work for Human Development” [1] (Mettre les Nouvelles Technologies au service du Développement Humain) sera une directive viable pour des gens responsables qui façonnent notre avenir, parce que “l'humanité est au Carrefour”.

Mots clés: nourriture, plantes trans-géniques, génomique fonctionnelle, stratégie de la biotechnologie, apartheid scientifique, transfert de la technologie, le partenariat entre les secteurs privé et public.

REVIEW ARTICLE

PUTTING PLANT BIOTECHNOLOGY TO WORK FOR FOOD, NUTRITION AND DEVELOPMENT

Rob Fraley [2], Gerard Barry1, Roy Fuchs1, Harvey Glick1,

Robert Horsch*1, Jill Montgomery1, Tom Nickson1, John Purcell1,

Eric Sachs1, Marcia Vincent1

ABSTRACT

Plant biotechnology is safely bringing valuable new benefits to farmers around the world, including those in developing countries where the needs for food, nutrition and overall development may be greatest. >From the current base of experience, it is reasonable to expect even greater benefits in the future, provided that progress continues on three fronts: a pipeline of products with human and environmental benefits, implementation of science-based local and global regulations and regulatory capacity, and partnerships to ensure development and attention to the needs of resource-poor farmers. This paper reviews the current impacts of products developed with biotechnology, the regulatory systems that ensure safe use of these products, and gives examples of the technologies that will yield second and third generation products. Of particular importance, partnerships between the private sector and universities, government agencies and non-governmental organizations are tackling some of the most difficult problems in agriculture and nutrition in the developing world.

Key words: plant biotechnology, regulation, development, impact, benefits, agriculture

METTRE LA BIOTECHNOLOGIE VEGETALE AU SERVICE DE L'ALIMENTATION, DE LA NUTRITION ET DU DEVELOPPEMENT

ARTICLE A REVISER

RÉSUMÉ

La biotechnologie végétale présente en toute sécurité de nouveaux avantages inégalables aux agriculteurs du monde entier, y compris ceux des pays en développement où les besoins en matière de nourriture, de nutrition et de développement général pourraient être les plus importants. A partir de l'expérience actuelle, il est raisonnable de s'attendre même à de plus grands avantages à l'avenir, pourvu que le progrès continue sur trois fronts: une pipeline de produits qui présentent des avantages pour les hommes et pour l'environnement, la mise en oeuvre de règlements et capacités réglementaires aux niveaux local et mondial en se basant sur les sciences, ainsi que des partenariats en vue d'assurer le développement et l'attention par rapport aux besoins des agriculteurs munis de peu de ressources. Cet exposé évalue les impacts actuels des produits mis au point au moyen de la biotechnologie, des systèmes réglementaires qui garantissent l'utilisation sûre de ces produits ; il donne également des exemples des technologies dont les résultats seront des produits de deuxième et troisième générations. Etant d'une importance particulière, les partenariats entre le secteur privé et les universités, entre les agences gouvernementales et les organisations non-gouvernementales, s'embarquent actuellement sur certains problèmes des plus difficiles qui se posent en agriculture et en nutrition dans le monde en développement.

Les mots clés : Biotechnologie végétale, Règlement, Développement, Impact, Avantages, Agriculture

EFFECT OF MALTING ON PROTEIN DIGESTIBILITY OF SOME SORGHUM (Sorghum bicolor) VARIETIES GROWN IN KENYA

A.O. Makokha* [3], R.K. Oniang'o [4],

S.M. Njoroge1 and P.K. Kinyanjui1

ABSTRACT

Protein digestibility of sorghum is generally low. Malting is one of the processing methods which can be applied to improve this digestibility. It is a method whose technology is well known by local communities in Kenya. The objective of this study was to investigate the effect of malting on the digestibility of some varieties of sorghum grain grown in Kenya. Protein digestibility in the grain and malt was determined using porcine pepsin. In raw unmalted sorghum, the protein digestibility ranged from 0% in the high tannin varieties of Essuti, IS 8613, Nakhadabo and Seredo to 66.4% in the low tannin IESV 91022. Cooking decreased the digestibility of all the sorghum grain whose digestibility was above 0%, mostly the low tannin varieties. When the sorghum grain was malted, the digestibility ranged from a minimum of 45.5% in Essuti to 88.7% in KM 1 in the raw sorghum. In the cooked malted sorghum, the digestibility ranged from 23.7% in Seredo to 100% in the low tannin varieties of KM1, IESV 91022 and KAT 386. There were significant differences (P<0.001) in digestibility due to variety. The protein digestibility of very high tannin sorghum varieties increased with germination period between 72 and 144 hours during malting. Further investigation is required on the mechanisms through which malting influences protein digestibility.

Keywords: sorghum, malting, protein digestibility

L'EFFET DU MALTAGE SUR LA DIGESTIBILITE PROTEINIQUE DE CERTAINES VARIETES DE SORGHO (Sorghum bicolor) CULTIVÉES AU KENYA

RÉSUMÉ

La digestibilité protéinique du sorgho est généralement basse. Le maltage est l'une des méthodes de traitement qui peut être appliquée pour améliorer cette digestibilité. Il s'agit d'une méthode dont la technologie est bien connue par les communautés locales au Kenya. L'objectif de cette étude était de chercher l'effet du maltage sur la digestibilité de certaines variétés de graines de sorgho cultivées au Kenya. La digestibilité protéinique dans la graine et le malt a été déterminée en utilisant la pepsine porcine. Dans du sorgho cru sans malt, la digestibilité protéinique variait de 0% dans les variétés de haut tannin d'Essuti, IS 8613, Nakhadabo et Seredo à 66,4% de bas tannin IESV 91022. La cuisson a diminué la digestibilité de toutes les graines de sorgho dont la digestibilité était au-dessus de 0%, surtout les variétés de bas tannin. Lorsque les graines de sorgho étaient maltées, la digestibilité variait d'un minimum de 45,5% en Essuti à 88,7% en KM 1 dans le sorgho cru. Dans le sorgho cuit et malté, la digestibilité variait de 23,7% en Seredo à 100% dans les variétés de bas tannin de KM1, IESV 91022 et KAT 386. Il y avait de grandes différences (P<0,001) dans la digestibilité selon la variété. La digestibilité protéinique des variétés de sorgho de très haut tannin augmentait avec la période de germination entre 72 et 144 heures pendant le maltage. Des recherches plus approfondies sont nécessaires sur les mécanismes par lesquels le maltage influence la digestibilité protéinique.

Mots clés: sorgho, maltage, digestibilité protéinique.


Footnotes

[1] Aventis CropScience (in future: Bayer CropScience)

Industrial Park Höchst, K607 D-65926 Frankfurt/Main, GermanyEmail: [email protected] 

[2] *Corresponding author Email: [email protected] 

Monsanto Company, 800 North Lindbergh Boulevard, St. Louis, Missouri 63167, USA

[3] *Corresponding author Email: [email protected] 

Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, Department of Food Science and Post-harvest Technology, P.O. Box 62000, Nairobi, Kenya

[4] 2Executive Director, Rural Outreach Program, P.O. Box 29086, Nairobi, Kenya. Email: [email protected]

FOOD FORTIFICATION TO PREVENT AND CONTROL IRON DEFICIENCY+
Zhengxing Chen* and Wilna Oldewage-Theron

ABSTRACT

Iron deficiency anaemia, one of the most prevalent problems of micronutrient malnutrition, occurs in many developing countries. Causes of the problem are many, but one of the major causes is low bioavailability of food iron. An increase in the supply of absorbable iron-rich food in the diet should decrease the prevalence of iron deficiency anaemia. One of the strategies to overcome the high prevalence of iron deficiency anaemia in developing countries is to fortify food products with iron, with the goal of increasing the level of iron consumption resulting in improved nutritional status. Food fortification is the most cost effective, sustainable and optimal approach in the battle against iron deficiencies in developing countries. Iron fortification does not have the gastro-intestinal side effects that iron supplements often induce. Fortification iron can be divided into two main forms namely haem iron and non-haem iron. Non-haem iron is more often used for fortification purposes because of availability of and lower cost. Most iron-fortified foods contain potential absorption inhibitors, for example, phytates, polyphenols containing galloyl groups, oxalates and calcium. It is essential to prevent the fortification iron from reacting with the absorption inhibitors. To ensure adequate absorption therefore, various factors must be considered before initiating a fortification programme. These include cost effectiveness of fortification in increasing absorbable iron, palatability of the fortified food and the etiology of iron deficiency. It is thus important to carefully select the food vehicles to be fortified as well as the iron fortificants to be added. A successful iron fortification program depends heavily upon the absorption of the added iron and its protection from some absorptive inhibitors. This paper focuses on the latest technical advancement ruling the selection of food vehicles and iron fortification compounds with the aim of ensuring adequate absorption of fortified iron. The optimization of the iron fortification compounds with the highest potential absorption causing the least subsequent organoleptic problems in the food vehicles is first discussed, followed by a description of ways of protecting and enhancing the absorption of fortification iron, such as applications of acidifiers, haemoglobin, sodium iron ethylene diamine tetra-acetate and amino acid-chelated iron. Finally, the major foods that are used as iron fortification vehicles in South Africa are discussed.

Key words: iron deficiency, anaemia, iron fortificants, food fortification, micronutrient deficiencies

 

FORTIFICATION DES ALIMENTS POUR PREVENIR ET REDUIRE LES INSUFFISANCES DU FER

RÉSUMÉ

L’anémie causée par l’insuffisance du fer, l’un des problèmes les plus fréquents de la malnutrition liée aux micro-nutriments, se produit dans beaucoup de pays en développement. Les causes de ce problème sont nombreuses, mais l’une des causes majeures est le niveau bas de la disponibilité biologique du fer dans les aliments. Une augmentation dans l’approvisionnement d’aliments riches en fer absorbable dans le régime alimentaire devrait faire baisser la prévalence de l’anémie causée par l’insuffisance du fer. L’une des stratégies visant à réduire la prévalence élevée de l’anémie causée par l’insuffisance du fer dans les pays en développement est de fortifier les produits alimentaires avec du fer, dans le but d’augmenter le niveau de la consommation du fer et, de ce fait, l’état nutritionnel sera amélioré. La fortification des aliments est l’approche la plus rentable, viable et optimale dans la lutte contre l’insuffisance du fer dans les pays en développement. La fortification du fer n’a pas les effets secondaires gastro-intestinaux que les suppléments de fer provoquent souvent. La fortification du fer peut être divisée en deux grandes formes, à savoir le fer avec haem et le fer sans haem. Le fer sans haem est plus souvent utilisé dans le processus de fortification à cause de la disponibilité des ressources et du coût abordable. Comme la plupart des aliments fortifiés avec du fer contiennent des inhibiteurs possibles de l’absorption, par exemple, la présence des phytates, des poly-phénols contenant des groupes de galloyl, les oxalates et le calcium affectent négativement la bio-disponibilité des fortifiants du fer sans haem, il est essentiel d’empêcher au fer de fortification de réagir avec les inhibiteurs de l’absorption en vue d’assurer une absorption adéquate. De nombreux facteurs doivent être pris en considération avant d’initier un programme de fortification. Ces facteurs sont notamment la rentabilité de la fortification en augmentant le fer absorbable, le goût agréable des aliments fortifiés et l’étiologie de l’insuffisance du fer. Il est donc important de sélectionner attentivement les véhicules alimentaires qu’il faut fortifier ainsi que les fortifiants de fer qu’il faut ajouter. Un programme efficace de fortification de fer dépend étroitement de l’absorption du fer ajouté et de sa protection contre certains inhibiteurs de l’absorption. Ce document est axé sur le progrès technique le plus récent qui oriente la sélection des véhicules alimentaires et les composés de la fortification du fer dans le but d’assurer une absorption adéquate du fer fortifié. L’optimisation des composés de la fortification du fer avec le degré le plus élevé d’une éventuelle absorption qui cause le moins de problèmes organoleptiques ultérieurs dans les véhicules alimentaires est analysée en premier lieu, suivie d’une description des moyens de protéger et d’accroître l’absorption du fer de fortification, tels que les applications d’acidifiants, l’hémoglobine, le Tétra-acétate de diamine d’éthylène de fer et de sodium ainsi que le fer amino-acide-chélaté. Enfin, les principaux aliments qui sont utilisés comme véhicules de fortification du fer en Afrique du Sud sont passés en revue.

Mots clés: insuffisance en fer, anémie, fortifiants du fer, fortification des aliments, insuffisances en micro-nutriments

 

 

A CONCISE OVERVIEW OF MICRONUTRIENT DEFICIENCIES IN AFRICA AND FUTURE DIRECTIONS

Z. Sifri*, I. Darnton-Hill,

S.K. Baker3, M. Ag Bendech3, V.M. Aguayo

ABSTRACT

Despite some encouraging progress, micronutrient malnutrition remains a public health problem affecting all countries in Africa. Estimates show that over 85 million people living on the African continent are iodine deficient. A further 180 million are at risk of iodine deficiency disorders. With iodized salt reaching about 70% of African households, these figures are presumably lower. Anemia is a major public health problem in Africa, affecting over 80% of women, infants and young children. Vitamin A deficiency is a public health problem in 64 countries. With a focus on the prevention and control of micronutrient deficiencies, supplementation with vitamin A capsules has been successfully integrated into the National Immunization Days in 43 of 64 vitamin A-deficient countries. Iron/folate supplementation of pregnant women is government policy in virtually all countries but has had very limited success. Multimicronutrient supplementation is another approach that is being explored. Food-based approaches such as dietary diversification are both sustainable and culturally well-accepted in the African context. Many countries in Africa are progressing with food fortification efforts including wheat flour fortification with iron in Zimbabwe and vitamin A fortification of sugar in Zambia. Ongoing complementary public health measures include breastfeeding, immunization, control of infectious diseases and poverty alleviation policies. Many existing challenges devalue the potential impact of nutrition programs on development and national progress. There exists however, a wealth of innovative promising experiences in Africa such as national micronutrient days and hammermill fortification. The major initiatives currently addressing malaria, tuberculosis, HIV/AIDS and infectious diseases will also contribute.

Key words: micronutrient malnutrition, vitamin A, iron, iron deficiency anemia, Africa

 

UNE VUE GLOBALE CONCISE DES INSUFFISANCES EN MICRONUTRIMENTS EN AFRIQUE ET ORIENTATIONS FUTURES

 

RÉSUMÉ

Malgré quelques progrès encourageants, la malnutrition en matière de micro-nutriments demeure un problème de santé publique qui affecte tous les pays en Afrique. Les estimations montrent que plus de 85 millions de personnes vivant sur le continent africain ont des insuffisances d’iode et que 180 millions d’autres sont menacés d’avoir des perturbations causées par l’insuffisance d’iode. Etant donné que le sel iodé atteint près de 70% de ménagers Africains, ces chiffres sont sans doute inférieurs à la réalité. L’anémie est un problème majeur de santé publique en Afrique ; elle affecte plus de 80% de femmes, de nourrissons et de petits enfants. L’insuffisance en Vitamine A est un problème de santé publique dans 64 pays. L’accent étant mis sur la prévention et la réduction des insuffisances en micro-nutriments, le supplément par des capsules de vitamine A a été efficacement intégré dans les Journées Nationales d’Immunisation dans 43 sur 64 pays accusant une insuffisance en vitamine A. Un supplément de fer/folate chez les femmes enceintes est une politique gouvernementale dans pratiquement tous les pays, mais il a eu un succès très limité. Le supplément de multimicronutriments est une autre approche qui est explorée actuellement. Des approches basées sur les aliments, telles que la diversification du régime alimentaire, sont viables et culturellement bien acceptées dans le contexte africain. Plusieurs pays d’Afrique progressent avec des efforts de fortification alimentaire, comme la fortification de la farine de blé avec du fer au Zimbabwe et la fortification de la vitamine A avec du sucre en Zambie. Les mesures en cours qui sont complémentaires de la santé publique sont notamment l’allaitement, l’immunisation, la lutte contre les maladies infectieuses et les politiques d’allègement de la pauvreté. Beaucoup de défis actuels dévaluent l’impact éventuel des programmes de nutrition sur le développement et le progrès national. Il existe, cependant, une richesse d’expériences novatrices prometteuses en Afrique, telles que les journées nationales des micro-nutriments et la fortification de hammermill. Les initiatives majeures de lutte contre la malaria, la tuberculose, les maladies infectieuses connexes du VIH/SIDA apporteront également des contributions.

Mots clés: malnutrition par manque de micro-nutriments, vitamine A, le fer, l’anémie causée par l’insuffisance du fer, Afrique.

NUTRITION EN COTE D'IVOIRE: UN APPEL A L'ACTION

Victor M. Aguayo PhD, MPH* and Pierre Adou MD, MPH

au nom de l’Equipe Profiles de Côte d’Ivoire

RESUME

Cette analyse passe en revue les principaux problèmes nutritionnels en Côte d’Ivoire et certaines de leurs conséquences sur trois secteurs clés du développement: la santé, l’éducation et l’économie. L’analyse révèle que faute d’interventions appropriées, la valeur actuelle de la productivité perdue à cause de la malnutrition se produisant entre 2001 et 2005 s’élèverait à 545 million de dollars américains. A cette perte économique s’ajouteraient 101.500 vies d’enfants perdues suite au déficit pondéral pour l’age; 50.300 vies d’enfants perdues suite à la carence en vitamine A; et 170.600 nouveau-nés souffrant de retard mental à cause de la carence en iode durant la vie fœtale. Si entre 2001 et 2005 la Côte d’Ivoire s’engageait à (1) réduire d’un tiers la prévalence la malnutrition protéino-énergétique chez les enfants de moins de cinq ans, (2) réduire d’un tiers la prévalence de l’anémie chez les femmes en âge de procréer, (3) réduire de moitié la prévalence de la carence en vitamine A chez les enfants de moins de cinq ans et (4) réduire de moitié la prévalence de la carence en iode dans la population, la valeur actuelle de la productivité gagnée suite à l’atteinte de ces objectifs s’élèverait à 96 millions de dollars américains. A ce gain économique il faudrait ajouter 16.600 vies d’enfants sauvées suite à la réduction de la prévalence du déficit pondéral pour l’age; 11.000 vies d’enfants sauvées suite à l’élimination de la carence en vitamine A; et 42.500 nouveau-nés sauvés du retard mental suite à la réduction de la carence en iode. Assurer les ressources nécessaires pour la lutte contre la malnutrition en Côte d’Ivoire devient une urgence nationale.

Mots cles: Nutrition, Côte d’Ivoire, Développement, plaidoyer

 

NUTRITION IN COTE D'IVOIRE: APPEAL FOR ACTION

ABSTRACT

This analysis reviews some of the main nutrition problems in Côte d’Ivoire and their consequences for three key sectors to national development: health, education, and the economy. The analysis shows that in the absence of adequate policy action, the current monetary value of the productivity losses attributable to malnutrition cases happening between 2001 and 2005 amount to about $ 545 million. To these significant economic losses need to be added 101,500 child lives lost because of underweight; 50,300 child lives lost because of vitamin A deficiency; and 170,600 newborns with mental retardation because of intra-uterine iodine deficiency. On the contrary, if over the same period of time (2001-2005) Côte d’Ivoire reduced (1) the prevalence of protein-energy malnutrition in children by one-third; (2) the prevalence of anemia in women of reproductive age by one-third; (3) the prevalence of vitamin A deficiency in children by half; and (4) the prevalence of iodine deficiency in the population by half, the current value of productivity gains resulting from such nutrition improvement would amount to $ 96 million. To such economic gains need to be added 16,600 child lives saved as a result of the reduction in underweight levels; 11,000 child lives saved as a result of the reduction in vitamin A deficiency; and 42,000 newborns saved from mental retardation as a result of the reduction in iodine deficiency. Policy action needs to be taken urgently to ensure the necessary resources to control malnutrition in Côte d’Ivoire.

Key Words: Nutrition, Côte d’Ivoire, Development, advocacy

 

 

 

 

 

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